10° Le désert du Nevada.





Le désert du Nevada




Le désert du Nevada, - et nous n'en avons traversé qu'un morceau, c'est essentiellement des heures de voiture, de la chaleur, des lignes droites interminables et des poids lourds fous lancés à 120 kmh.




Le soir, la nature vous gratifie parfois d'un joli spectacle, c'est aussi une manière de vous rappeler qu'il va être temps de trouver un hôtel....




Voilà un de ces palaces.
Derrière lui, sur la photo, on distingue un village de ces Américains qui ont choisi de vivre dans des caravanes au milieu du désert.





Parfois, c'est avec des ciels lourds que dame Nature vous rappelle que vous êtes si peu de chose à sa surface...




Ici encore, en plein milieu de nulle part, habite quelqu'un...
Parfois, au bord de la route, au coin d'un chemin qui s'éloigne vers le néant, est plantée une brochette de boites aux lettres. Dix, vingt.
Je ne trouve plus la photo que j'avais faite.  J'en ai trouvé une sur le net pour compenser ma distraction.


unefrancaisedansledesert.blogspot.com

Autant d'habitants au bord de ce chemin presque immatériel qui s'éloigne de la route.
Et aussi loin qu'on peut regarder, pas trace d'une habitation... Pourtant, ils sont bien là puisqu'ils reçoivent du courrier...
Parfois, au milieu de rien, quelques caravanes, mobile-homes ou baraques...
Vivre là? travailler là? 
Agrandissez la photo: au-dessus du poteau de gauche plane un aigle...



Quand on repart tôt le matin, le ciel, parfois, vous fait la fête.




Pour passer le temps, nous avons mesuré quelques lignes droites.
Notre plus belle s'étirait sur 66 miles (122 km)...




...avant de fléchir très légèrement pour 15 ou 20 nouveaux kilomètres.
Voici ce virage spectaculaire qui a constitué l’événement de la matinée.

Du coup, nous nous sommes arrêtés pour le photographier. 
Vous croyez qu'au fond de la photo, on va enfin attaquer la montagne?



Eh bien non.
Derrière l'éperon rocheux se cache une nouvelle vallée plate à l'infini.




Nous avions deux caisses d'eau minérale dans le coffre. (Conseillé).
Ce qui nous a permis quelques arrêts-pipi par 45° C.
Les pierres sont si chaudes que trente secondes après, on ne voit plus "la place".




Non, les deux photos suivantes sont bien différentes.




Ce sont juste les lignes droites qui se ressemblent un peu.



Y a quelqu'un?




On approche d'une grande ville. Tout est relatif. Elle est qualifiée de "junction" sur les cartes. Amargosa Junction...




Et là, Ô surréalisme, trône un Opéra...




Il y a eu Priscilla, la Folle du Désert,  ( à voir absolument!), voici venir l'Opéra d'Amargosa.

Non, je suis très sérieux. L'Opéra d'Amargosa, reliquat des constructions minières dont nous parlerons plus loin, est un vrai opéra, très joli, très kitsch, avec un hôtel attenant et plein de jolies choses, en dépit de ce qu'on voit en arrivant.

C'est un opéra en état de marche, avec un répertoire, des spectacles réguliers... 

Ils ont même un site que je vous conseille: ici.

L'Opéra est l’œuvre d'une femme, Martha Beckett. Le site raconte son histoire.


Je sens que vous avez du mal à me croire. Voici la salle de l'Opéra d'Amargosa.


Elle est réputée hantée.

Encore deux ou trois heures de ligne droite au milieu de rien.




Et voici la terre promise:



Nous sommes chez les Indiens Shoshone. Espérons qu'ils sont moins âpres au gain que le Hualapai du Colorado.

Ce qui caractérise les lignes droites de la Vallée de la Mort de celles du reste du désert du Nevada, c'est qu'il y a deux lignes jaunes au lieu d'une au milieu de la route.



Ça change agréablement la journée...

Non?










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