17° Le Wisconsin - Madison




Madison



Nous voilà invités à Madison, Capitale du Wisconsin, état  situé au nord de Chicago, bordé à l'est par le lac Michigan et l'état du même nom, à l'ouest par le Minnesota, et dont les limites nord s'approchent à quelques encablures du Canada.

 L'arrivée, nocturne, est monumentale: remontée de l'avenue triomphale de la ville vers un Capitole illuminé. 




 Notre hôte, Lance, connaît les remontants dont ont besoin les deux grands voyageurs que nous sommes. Il nous emmène donc nuitamment à la buvette de l'université, dans un cadre que nous aurons loisir de décrire en plein jour.

L'université possède un parc qui ouvre sur un des nombreux lacs qui entourent la ville. De quoi rendre envieux bien des étudiants confinés dans du béton...

Tout est prévu pour notre réconfort, notamment cette rangée de robinets de bière à des prix défiant toute concurrence.



Voilà donc nos retrouvailles avec Lance que nous n'avions pas revu depuis son séjour à Paris il y a de très nombreux mois. (peut-être même une paire d'années...) Moi, je suis derrière l’appareil photo,  mais il y a bien trois verres sur la table. La bière est servie dans les grands pots que l'on voit à droite de la photo... On l'avait écarté pour ne pas avoir l'air de poivrots, mais on le voit quand même. J'assume.



Le lendemain matin, petit tour dans la ville, qui est très largement résidentielle.
Littéralement coincée entre deux lacs, Menona et Mendota, Madison est une "ville doublement côtière" puisqu'elle possède une côte de chaque côté.

D'où ces quartiers très plaisants que nous visitons au doux soleil du matin.









La maison de notre hôte... (ci-dessous...)  Remarquez que chaque habitant plante dans son petit jardin le fanion de son représentant préféré: l'élection des représentants, -en vue de la présidentielle- se prépare déjà.

Tout cela dans un esprit bon enfant: j'imagine qu'en France, on irait piétiner les plates-bandes d'un voisin qui n'aurait pas "le bon panneau". Ici non.



Décidément, le bord du lac est riche de belles demeures...








Un collectionneur...





Et retour au centre-ville où nous allons visiter le Capitole.



A l'assaut de la forteresse. Au moins, nous serons au frais. Bien que situé à l’extrême nord des États Unis, Madison est à 42° de latitude, ce qui correspond à la latitude de Barcelone



Bon, on ne rigole plus: nous voilà dans la place.



 Incendié et reconstruit au moins deux fois, le Capitole de Madison n'est pas très ancien, mais très spectaculaire. Les Américains traitent leur lieux de pouvoir avec grandeur.

Notez à droite, des manifestants qui ont déployé une pancarte. "Liar" (menteur).
En France, ils seraient maintenus à l'extérieur où ils mèneraient grand tapage, ici, ils sont à l'intérieur, mais dans le bon ordre et le silence.

Autres lieux, autres mœurs.













Si j'ai bien tout compris et pas trop mélangé mes photos, voici l'hémicycle du parlement. La chambre des représentants du Wisconsin. 



Et ici, c'est le Sénat.





Et voici la salle d'audience de la Cour Suprême.




Avec des fresques relatant les grands chapitres de l'histoire de l'état.
La rencontre avec les Indiens.




La paix avec les Indiens




Le développement des richesses locales.




Et l'arrivée des immigrants.




On notera que le peintre avait des goûts très précis, et pas désagréables en matière de jeunes gens:




Je l'enlève ou je ne l'enlève pas? Retenez-moi !




T'es pas cap de l'enlever !




Bref toute l'histoire d'un état par les lunettes d'un peintre facétieux.

Puis nous sommes montés sur la galerie de la coupole, qui offre un panorama tous-azimuth sur la ville.








 Madison possède un grand théâtre historique, l'Orpheum.



 Il m'a été très difficile d'en trouver une image de l'intérieur.
Il semblerait que le lieu ait eu bien des problèmes: d'abord une faillite,  puis un clash avec la ville à propos de vente d'alcool et de licence pas accordée ou pas payée. La salle est souvent exploitée en music-hall dînatoire, et le plancher de l'orchestre, bien plat, héberge des tables de restauration au lieu de fauteuils de théâtre... Il faut donc une licence de vente d'alcool pour l'exploiter..

On notera aussi que la salle, très éloignée de la rue,  possède d'immenses halls d'entrée pour lesquels je n'ai pas pu trouver de photos libres de droits.



Après le Capitole, en route pour l'Université, qui possède des bâtiments anciens et des modernes, mais tous présentant un niveau de luxe et de confort qui m'ont beaucoup surpris.







Le bâtiment de la fondation...






et ses immenses couloirs brillants,  pavés de fines mosaïques...




La salle de lecture de la bibliothèque..




Un ancien gymnase reconverti en plein de choses diverses..






Le foyer des étudiants



où les Indiens marchent au plafond...




Un coin feu de bois très cosy qui m'a semblé plutôt britannique, jusqu'à ce que j'apprenne qu'il est en réalité d'inspiration germanique, à l'instar des fondateurs de l'université, et même d'une bonne partie des immigrants qui ont fondé l'état du Wisconsin.



Un petit coin soirée mondaine avec véranda sur le parc et le lac et piano de concert...




Et enfin ce must où nous sommes venus boire une bière hier soir et dont aucune autre université, à mon avis, ne peut se prévaloir: une petite riviera sur un lac..
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Inspiration germanique, ai-je dit! Confirmation. Mais dans ce Gasthaus digne de Munich, on ne sert pas de choucroute, mais des hamburgers et du coca-cola...




Puis, visite de quelques nouveaux bâtiments modernes avec murs végétaux et fontaines intérieures.  Pas de photo, désolé.
L'ordre germanique règne:



bien qu'il n'y ait pas de casier "capotes usagées"...

Par contre, il y a un mur pour monter au 7° ciel, des billards dont j'ai loupé les photos et un bowling.

Je rappelle que nous sommes toujours dans les locaux de l'université...








En ressortant en ville, nous tombons sur un concert public dans une rue, non loin du Capitole.




Les gens ont amené leurs sièges...



Personne ne vient embêter l'homme à la sono, qui produit d'ailleurs un son tout à fait remarquable... (pas trop fort, équilibré...)




Ici, curiosité: dans la rangée du monsieur qui possède une belle barbe et une petite brioche (et une glacière à ses pieds pour traverser le désert), un autre tient sur les genoux une planche blanche de la taille d'une table de bistrot: c'est un carton à pizza, format américain.








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