27° Washington 2/2





Washington   -   2/2




Le lendemain, nous décidons de parfaire en voiture les points que notre tour en autobus de la veille avait survolé un peu trop rapidement.

Cet aspect monumental de la cité apparaît quelque soit la direction où on porte son regard.
Pas de ces loupés, de ces discontinuités dans les constructions, de ces murs aveugles qui déparent les autres villes américaines.



12% des surfaces de la ville sont des pièces d'eau, et 27% des parcs, pelouses et jardins. Seuls 60% de la surface globale du "centre" restent dévolus à la construction.


The Treasure Department...



Et un mémorial aux victimes de la guerre de Sécession...



Le très très beau mémorial des victimes de la Deuxième Guerre Mondiale, situé sur le Mall, à mi-chemin entre le Washington Monument et le Capitole.

Comme il est bas et que ses constructions sont latérales, il n’apparaît pas dans les perspectives.

Tout au fond, le Lincoln Monument.



Le "WW2 Memorial"  est constitué d'un grand bassin qui s'inscrit dans la perspective du "Mirror Lake", entouré, en dehors de la perspective du Mall, de colonnades représentant les lieux des hauts faits de la guerre.

Voici donc une vue "longitudinale" vers l'ouest.



Une vue diagonale...



Et ici des vues "en travers" du Mall..










Chaque théâtre d'opérations est marqué d'une stèle en arc avec un bronze suspendu au dessus du passage.




Et chaque état est représenté par une stèle. Les 49 états de l'Union (ils étaient 49 à l'époque) ont versé leur sang dans cette guerre.



Quelques minutes de voiture nous ramènent au pied du Washington Monument qui, je le rappelle, est fermé aux visiteurs à la suite d'un séisme.




Il est situé au milieu d'un océan de pelouses, bordé, au loin, par des bâtiments administratifs qui, du coup, perdent beaucoup de  leur aspect rébarbatif.





Et coucou, au détour des pelouses, vers le nord, la Maison Blanche.




...dont le parc, clos de grilles, est un Eden pour des colonies d'écureuils, qui bénéficient là d'une paix... présidentielle.







En contournant la Maison Blanche, on retombe au centre-ville.





Les nombreuses batailles de la guerre de Sécession et ses héros ont chacune et chacun leur monument dédié. 



Ça doit être sympa, là haut. ...












Cette superbe diligence trône dans la vitrine de Wells Fargo..


A côté d'un palace où nous sommes entrés pour nous désaltérer.
Il faisait si chaud, et si moite...


L'endroit est accueillant...


Enfin, semble accueillant, parce que les deux bars sont fermés!
Drôle de palace...






Et nous approchons de Chinatown.



Toutes les entrées des Chinatown des villes américaines sont marquées par un portique.  Nous avons déjà vu cela à Los Angeles, San Francisco, Chicago...



Sauf que dans ces villes, il y avait des Chinois.
Ici, restaurant espagnol, mexicain, pizzeria, Subway...
Pas de Chinois à l'horizon...





Puis nous décidons un tour dans les "périphéries" de Washington, pour voir où et comment les gens habitent.

Voici un immeuble d'habitation construit sur deux étages de parking. Tout de même plus élégant que les deux tours en épi de maïs géant de Chicago...




Puis d'interminables quartiers résidentiels avec des maisons bien rangées et bien semblables, "à l'anglaise".





Cette excursion nous ramène, par hasard, à l'ouest de la ville où nous retrouvons le Jefferson Memorial...



Et le grand pont sur le Potomac, avec l’aéroport juste derrière, d'où jaillissent des avions à jet continu.

Ce n'est pourtant pas là que nous prendrons l'avion demain pour Los Angeles, mais à Baltimore, à 60 km.
L'aéroport de Baltimore est à Washington ce que celui de Beauvais est à Roissy.
Les vols y sont beaucoup moins chers.





Encore quelques fantaisies photographiques sur le Jefferson Monument et le "Tidal Basin" qui le jouxte...
C'est le crépuscule et la lumière est douce...



Ponts rouillés. Record de Chicago battu !



Franchissons le Potomac vers d'autres quartiers...


Les banlieues ouest...



Et le monument à la mémoire de l'Air Force...
Trois pointes d'acier qui s'élancent dans le ciel...


Sur le parvis, quelques statues grandeur nature d'une cérémonie aux armes, dans une mise en scène très américaine...



Et de la pointe du monument, un superbe panorama sur Washington.
C'est le seul endroit d'où on peut voir à la fois le Pentagone (à droite), le Capitole (au fond) et le Washington Monument (à gauche)...





Air Force ? Retour aux sources pour cette charmante coccinelle posée sur l'acier d'une colonne.




C'est le crépuscule.  retour vers un resto glacial spécial-bronchite, et notre motel.







The Smithonian  Museums



En 1826, un milliardaire britannique, James Smithson,  qui n'a pourtant jamais mis les pieds en Amérique, lègue au gouvernement américain une donation de 500 000$ pour la création d'une fondation dédiée à "la promotion et la diffusion du savoir".

Pied de nez à la couronne britannique? Coup de pied en vache à l'inculture américaine?   Plusieurs explications de cette "trahison" sont évoquées, mais aucune n'est démontrée.

En 1855, James Renwick, exécuteur testamentaire, construit au bord du Mall le "siège social" de la "Smithsonian Foundation", dans laquelle il se ménage une résidence, mais qui constitue surtout le premier des "Smithsonian Museums" .

Ce bâtiment et son jardin planté d'essences rares est rapidement appelé "le château".















Aujourd'hui, la Smithsonian Instiutution est un ensemble de dix neuf musées et neuf centres de recherches, tous sauf un situés à Washington, et tous gérés par un office dédié sous le contrôle du gouvernement américain.

Tous les musées sont gratuits. (Même pour les Français...)...
Ici l'annexe géographique avec une serre de plantes rares... tout proche du Capitole.





Le très beau Musée National des Indiens d'Amérique.






Le Musée d'Histoire Naturelle.

Si vous avez été voir le film  "Une nuit au musée", c'est ici que ça se passe....
Un jour sans bull-dozers. 
L'administration veut exploiter le sous-sol du Mall, en y construisant différentes annexes, dont des parkings.




Petit tour au Smithonian air and space Museum, où l'on peut admirer le Spirit of ST Louis, l'avion de Charles Lindbergh,







L'intérieur d'une capsule spatiale...


Les moteurs de la fusée Apollo,



Les WC de l'espace. Il faut bien agrandir (la photo) pour comprendre comment ça fonctionne..


Un missile Tomahawk...



L'avion de Wright, le premier des premiers.
Le pilote s'y trouvait couché sur le ventre, "parce que c'est dans cette position que les oiseaux volent..." 


Le moteur de l'avion de Wright...


Au hasard, un moteur de Messerschmitt....



De très nombreux et très beaux aéroplanes de toutes sortes. J'ai eu bien du mal à faire un choix de photo, les collections sont immensément riches et souvent difficiles à photographier. ...






Carrément un DC 3  (le célèbre Dakota)  (premier vol 1935) suspendu au plafond.
Avion qui, avec le Constellation, rappelle de vieux souvenirs à votre serviteur.
Oui, j'ai volé là-dedans...



Juste en-dessous de lui, chose plus rare, un grand méconnu: le Boeing 247 (premier vol 1933), son concurrent de l'époque.


On peut y visiter le cockpit d'un 747...


que voici...




Allez, je m'attarde sur mon bon vieux Dakota..




On admire aussi quelques redoutables drones...




Un peu plus loin, le Smithsonian Hirschhorn Gallery propose quelques sculptures intéressantes...



Bien mises en valeur dans un jardin agréable..



L'un des onze exemplaires des Bourgeois de Calais de Rodin...









Et la course en sac...

"Last conversation piece" de Juan Munoz..




Petits tours en voiture: une photo pas très autorisée du Pentagone depuis le parking.
Comme on peut faire bien mieux de plus loin avec un bon zoom, je comprends difficilement toutes les interdictions de photographier qui pullulent alentour...
A une époque où le moindre téléphone photographie dans tous les sens, cela semble de la pure paranoïa..




Et retour en ville au crépuscule...



 Où le Capitole apparaît au fond de toutes les perspectives...





Quelques halls d'immeubles, dont celui-ci devant lequel nous garons la voiture...




Un excellent orchestre de  jazz jouera toute la soirée au coin de la rue...



 Pour finir dans une brasserie.
Celle-ci est un temple du football américain. Chaque téléviseur retransmet un match différent. Les supporter se groupent par affinité, mais peuvent aussi changer de place.
La violente climatisation donnera un coup fatal à ma bronchite...





Comme pour New-York, il faudrait s'installer un mois ou deux à Washington pour voir ce que la ville à offrir. Sauf qu'ici, cela me paraît vivable...







Baltimore....




Nous avons manqué Baltimore.

On ne peut pas faire tous les USA en cinq semaines, et nous avons du manquer pas mal de villes, et même pas mal de choses dans les villes où nous sommes allés.

En préparant le voyage, je n'ai pris Baltimore que pour l'aéroport-bis de Washington. Un peu ce que Beauvais est à Roissy.

Le vol qui devait nous ramener à Los Angeles en prévision du grand retour était beaucoup moins cher au départ de Baltimore que de Washington. Et il n'existait pas tous les jours.

Un jour de moins à Washington, c'était du gâchis, et un jour plus tard vers L.A., le prix du billet d'avion doublait...



©  Eastcpoasttour.com


Bref, nous n'avons, de Baltimore, vu que des banlieues et des choses très tristes.
Je n'ose pas vous les montrer.

Et puis, la baie de Chesapeake, c'est quand même un endroit qui devrait réchauffer le cœur de tout bon Français: le 5 septembre 1781, la marine française, sous la conduite de l'amiral De Grasse, mettait une pâtée royale  à la Royal Navy!

C'est la seule fois dans l'histoire où la marine française triomphe de la marine britannique !  On aurait du aller fêter ça. On ne l'a pas fait.


©  Eastcpoasttour.com


Nous y sommes arrivés à 10 heures du matin. Notre avion devait décoller vers 15 heures. En fait, il ne décollera qu'à 19, mais nous passerons l'après midi dans un aéroport désert, à attendre. La compagnie aérienne a fusionné notre vol avec un autre, pour Dallas.

Après trois heures d'attente, nous irons donc faire escale au Texas sans sortir de l'avion, et nous volerons six heures au lieu de trois.

J'apprendrai encore après coup que Baltimore possédait entre autres l'un des plus beaux aquariums du monde....






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